Page:Hans Staden - Des hommes sauvages nus feroces et anthropophages, original 1557.pdf/98

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Je les exhortai à n’en rien faire, parce qu’il pouvait encore guérir ; mais cela ne servit de rien, ils le conduisirent à la cabane du roi Vratinge. Il fallut que deux d’entre eux le portassent, car il était si malade, qu’il ne s’apercevait pas de ce qui se passait. Celui à qui on l’avait livré s’en approcha alors, et lui donna un tel coup sur la tête qu’il lui fit jaillir la cervelle. Ils voulurent alors le manger ; et je les exhortai à n’en rien faire, leur représentant qu’il était malade et que sa chair devait être malsaine.