Page:Hans Staden - Des hommes sauvages nus feroces et anthropophages, trad Ternaux, Arthus Bertrand 1837.djvu/63

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et les sauvages s’en retournèrent dans leur canot. Nous remontâmes avec le bâtiment jusqu’à leur village, et nous y jetâmes l’ancre pour attendre l’arrivée des vaisseaux dont l’orage nous avait séparés.

Le village de ces Indiens se nomme Acutta ; et le chrétien que nous y avions trouvé s’appelait Juan Ferdinando ; il était Biscaïen, et natif de Bilbao. Ces Indiens se nomment Carios[1]. Ils nous apportèrent beaucoup de gibier et de poisson, et nous leur donnâmes des hameçons en échange.

  1. On trouve de nombreux renseignements sur les Carios dans la relation d’Ulrich Schmiedel qui fait partie de cette première série des voyages, relations et mémoires originaux pour servir à l’histoire de l’Amérique, c’est pourquoi je n’en parlerai pas ici.