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PRÉFACE



Ce livre est l’épopée du bas-ventre.

La Légende des sexes n’est point une parodie, elle est un complément : le complément d’une œuvre gigantesque et lumineuse, mais incomplète à notre sens.

Prenant l’être, Victor Hugo le regarda sous trois faces et crut l’avoir vu tout entier.

Après qu’il eût dressé le grand miroir triangulaire de sa légende, il le fit tourner sur l’axe d’une idée préconçue : la constatation du progrès.

Il l’avoue : il vit l’Homme, il vit le Mal, il vit l’Infini ; le progressif, le relatif, l’absolu ;