Page:Harel - Aux champs, 1886.djvu/170

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Du logis, que le chaume couvre,
Sous la côte, à l’abri du vent,
Tous les matins la porte s’ouvre
En face du soleil levant.

Les premiers rayons qui paraissent
Disent bonjour à la maison,
Et, de leurs lèvres d’or, caressent
Les marguerites du gazon.

Petit herbage, étroit domaine,
Enclos béni du Dieu vivant,
La créature s’y promène
Sous la côte, à l’abri du vent.

Une source coule et murmure
Près de la haie, à fleur de sol ;
Un gros pommier, de sa ramure,
Fais à la source un parasol.