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Page:Harel - Aux champs, 1886.djvu/171

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Cherchant sa pâture avant l’aube
Ht troublant le petit flot clair,
Un canard y lustre sa robe,
Le ventre à l’eau, le dos à l’air.

L’oiseau du pays perche et couve
A l’aise dans le gros pommier,
Ici l’hirondelle retrouve.
Son nid d’antan sous le larmier,

Des moucherons de toute espèce
Et des insectes familiers.
Qui dans l’air chaud et l’herbe épaisse
Viennent s’ébattre par milliers.

Dans le sein de cette chaumière
Et sous ces feuillages épais,
La Vie entre avec la Lumière,
Avec l’Ombre descend la Paix.