UN MOT DE PRÉFACE.
Il y a six à sept ans que nous avons publié la première édition de cet opuscule. Ce n’était qu’une ébauche, qui n’avait d’autre prétention que de jeter un peu de jour sur l’origine si peu connue du journal en France, que d’appeler l’attention sur un sujet d’un intérêt si puissant et si varié.
Nous avons eu, depuis, la satisfaction de voir des écrivains justement estimés du public, dans des études sur le journalisme, s’aider de nos recherches, et la satisfaction plus grande encore d’entendre beaucoup louer des travaux qui étaient, en grande partie, la reproduction, souvent textuelle, du nôtre.
Encouragé par cet honneur qui nous était fait, nous nous sommes remis à l’œuvre, nous avons repris notre premier travail, et l’avons purgé avec soin des quelques erreurs qui nous avaient échappé, et que nos confrères ont reproduites avec une confiance très flatteuse pour nous assurément, mais qui, au fond, n’en était pas moins fâcheuse ; nous l’avons complété par de nouvelles recherches sur Renaudot, le père du journal,
