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le savoir, même d’une façon quelque peu approximative. L’œuvre si laborieuse du catalogue de cette immense collection, œuvre entreprise et poursuivie avec tant de science et de zèle par M. Tachereau et ses dignes lieutenants, n’en est pas encore là, et cette partie, jusqu’à ce que leur sagacité y ait porté la lumière, restera à peu près inabordable aux travailleurs.

Je suis cependant parvenu, à force de recherches et de patience, à réunir un faisceau d’indications suffisantes pour donner une idée de ce que fut la presse littéraire à cette époque, pour faire connaître les différents genres dans lesquels elle s’est exercée — on verra qu’il en est peu qu’elle n’ait tentés ; — et je crois n’avoir omis aucune des feuilles qui, à un titre quelconque, ont occupé l’attention des contemporains, et peuvent mériter qu’on les recherche encore aujourd’hui. Pour certaines, moins importantes, et qu’il m’aura été impossible de trouver, par les raisons que je viens de dire, je devrai me borner à donner le titre : ce sera toujours une indication, dont les travailleurs pourront plus tard tirer parti.

J’ai beaucoup cité, et, j’en demande pardon à certains critiques, je citerai beaucoup encore, le plus qu’il me sera possible. J’en ai donné la raison dans ma préface. Le style, c’est l’homme, a-t-on dit ; à plus forte raison pourrait-on dire : Le style,