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mérite l’attention surtout des classes sociales auxquelles il semble le plus étranger · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · ·

Je reprendrai également plusieurs morceaux de littérature et de physique que j’avais laissés en arrière · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · ·

Ces sujets et plusieurs autres que les occasions amèneront me donneront le moyen de remplir mon plan entier. J’aurai ici le loisir et la liberté nécessaires ; mais le peu que l’événement du 27 septembre 1780 m’a laissé de forces et de santé suffira-t-il à ce travail pénible ? Je l’espère. Après une mort de vingt mois, que tout, hors la justice, pouvait faire paraître irrévocable, mon retour à la vie est un véritable miracle. La Providence qui a fait naître dans le cœur d’un roi jeune et vertueux le désir de l’opérer voudrait-elle le rendre inutile ?

Je me flatte qu’elle aplanira de même les autres difficultés qui pourront se rencontrer dans ma laborieuse carrière · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · ·


Suivent de longues explications sur les infidélités du sieur Le Quesne, son représentant à Paris, avec lequel il a été obligé de rompre, parce qu’il « lui fallait, dans cet enfer, être sans cesse à genoux devant les diables et embrasser Judas. » Mais il ne sait encore par qui le remplacer ; il ignore également le nombre et les noms des souscripteurs ; il ignore de même le parti que prendra le ministère français à l’égard des Annales. Dans cette perplexité, il s’avise d’un moyen assez étrange, et il le justifie par des arguments plus étranges encore.


Le seul parti que je puisse prendre à l’égard des souscripteurs français, tant de ceux qui ont des droits que de ceux qui voudraient en acquérir, c’est de les prier de vouloir bien m’écrire sous l’enveloppe de M. le baron d’Ogni, intendant général des postes à Paris.