NOUVELLES À LA MAIN.
On comprend que de pareils journaux soient rares, et même qu’il en ait peu existé. Pour soutenir un journal clandestin, il faut un parti, un intérêt, des passions, la foi, des conditions telles, enfin, qu’en rencontrèrent les Nouvelles ecclésiastiques.
Pour ce qui est de l’œuvre que tentait le Journal du Despotisme, elle était faite surabondamment par les livres, par les brochures de toutes les formes et de toutes les couleurs, par les nouvelles à la main et les correspondances secrètes, par cette multitude d’épigrammes, de satires, de chansons surtout, manuscrites ou imprimées, qui se passaient sous le manteau, et venaient chaque jour défrayer la malignité des salons et des cafés, en dépit des favoris et des gouvernants qu’elles déchiraient.
Les journaux cependant avaient, en dépit des