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Page:Haurigot - Excursion aux Antilles françaises, 1890.djvu/78

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LES ANTILLES FRANÇAISES.

Dans les chambres à coucher sont de larges lits à colonnes, disposés pour recevoir les moustiquaires.

Le jardin des plantes est admirablement situé et il offre aux yeux étonnés de l’Européen la collection la plus complète de toutes les plantes tropicales ; une végétation vigoureuse produit des ombrages épais ; d’abondantes cascades ménagées avec art répandent autour d’elles une délicieuse fraîcheur, et des oiseaux au plumage multicolore, inconnus sur notre continent, viennent égayer la verdure des feuilles aux formes étranges des cannes à sucre, des bananiers, des palmiers et des gigantesques mimosas.

Malheureusement, sous ces feuilles si belles, sous ces fruits aux couleurs si engageantes, sous la mousse que foulent nos pieds, se cachent des serpents, hôtes dangereux, dont nous parlerons tout à l’heure.

Fort-de-France et Saint-Pierre sont, à proprement parler, les seules villes de la Marti-