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Page:Hauvette - Littérature italienne.djvu/176

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isc LITTERATURE ITALIENNE verve, auteur de sonnets facétieux, satiriques ou méme didactiques, et de poémes plus développés, qu’il com— posait pour l’instruction et l’amusement de ses compa-_ triotes. Cette inspiration populaire ne devait rien at l°exemple des grands ce Trecentistes », et il lui était réservé seule- ment un siécle plus tard de constituer un courant assez fort pour rajeunir la poésie italienne. En attendant, celle-ci se trouvait comme paralvsée dans l’incertitude, l’hésitation, le désarroi i11teilectuc1 qui ne sont pas rares dans lcs périodes de transition, quand on ne peut sc résoudre at reconnaitre que le passé est mort, et quand l’avenir ne se dessine pas encore clairement. La littéra— ture de la Renaissance, glorieusement annoncée par Pétrarque et Boccace, ne devait sortir fortiliée de cette crisc que gréce at Yoeuvre des humunistes.