ms omcmns on LA roésu; wr px LA PROSB savnrms A7 III Mais avant d’aborder l’étude de la civilisation dont Florence a été le centre, il faut encore jctcr un coup sl’ceil sur les premiers monuments de la prose savante; i ils sont de peu postérieurs aux premiers essais de poésie savante, et présentent plus d’un caractere analogue. Comme les poetes, les prosateurs eurent d’abord quelque peine a se détacher du dialecte de leur pays natal; ils s’y efl`orcerent cependant, et ce furent des écri- vains bolonais et toscans qui réussirent le mieux in donner la la prose une certaine majesté littéraire, tandis que les Vénitiens restaient plus fidéles a leur idiome. Guido Fava de Bologne, qui composa vers 1229 un traité en latin, contenant des modéles de lettres, et inti- tulé Doctrina ad inveniendas, incyziendas et formandas materias, y a également inséré un assez grand nombre de formules épistolaires en italien. Ce sont les plus anciens exercices de rhétorique en langue vulgaire qui nous aient été conservés. Un autre Bolonais, Fra Gui- dotto, passe pour avoir résumé et dédié au fils de Fré- déric II, Manfred (mort eu 1266), la Rhetorica ad Heren- nium, longtemps attribuée a Cicéron. Les traductions d’0euvres classiques deviennent de plus en plus fréquentes Ea mesure que l’on approche du x1v' siecle, et ce sont encore des fragments traduits du latin que l’on groupait, dans un but d’instruction, sous le titre de Fiori. Plu- sieurs de ces recueils — Fiore di virtzk, Fiore e vita di flosof e di molti savi — remontent certainement a la seconde moitié du xm' siécle, au moins dans leurs par- ties essentielles. On en peut dire autant de certaines chroniques, dont les auteurs anonymes paraissent avoir
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