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Page:Hazard – Discours sur la langue française, 1913.djvu/62

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tique, mais elle s’étend davantage. Moins impérieuse, elle n’est pas moins nécessaire. Elle reste la première, à faire le total, parce qu’elle est la seconde partout. Elle n’est plus universelle à la façon dont le concevait le XVIIIe siècle finissant ; mais le XXe siècle la trouve universelle toujours.

Elle est l’instrument de la solidarité morale et intellectuelle des peuples. Elle est le lien qui unit les parties dispersées de la grande âme humaine.