Ce syllogisme déclare expressément que l’expérience n’a pas été faite dans tous les cas. Sa formule est la troisième :
Mais cette l’ois il exprime que le moyeu-terme ne doit pas être seulement une généralité quelconque, abstraite arbitrairement du sujet et prise au hasard ou au choix, mais une généralité qui marque la nature caractéristique ou l’essence même du sujet.
Ainsi, lorsque du fait que la terre, étant une planète du système solaire, se trouve peuplée d’habitants, on conclut que la lune ou une autre planète du système solaire est aussi peuplée d’êtres intelligents, la conclusion est nécessaire si l’essence de notre planète est d’être habitée ; mais elle n’est point nécessaire, puisqu’il n’est pas ici prouvé qu’il est dans la nature de notre terre, en tant que planète, d’être peuplée d’individus intelligents, car il se peut, au contraire, que ce soit une particularité de sa nature, et qui ne lui convienne pas nécessairement en tant que planète.
Les logiciens attribuent quelquefois une forme qua-