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Page:Hegel - La Logique subjective, Ladrange, 1854.djvu/115

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DES SYLLOGISMES.

Ou bien :

A est ou B ou C ou D,
A n’est ni C ni D ;
donc A est B.

Le genre A est dit être ou B ou C ou D ; c’est-à-dire qu’il est non-seulement comme B, mais aussi comme C et D. Le sujet des deux prémisses est donc celui de la conclusion. Dans la majeure, il est exprimé dans toute sa généralité ou totalité ; dans la mineure, il est déterminé ou spécifié dans l’une de ses propres espèces ; et dans la conclusion enfin, il se sépare de toutes ses autres espèces ou individualités pour se réaliser dans une seule. La mineure pose une alternative, comme A est B dans le premier exemple, ou bien elle laisse une alternative, en séparant le sujet de toutes ses autres espèces, comme A n’est ni C ni D dans le second exemple, et la conclusion exprime la réalité actuelle et positive du sujet, donc A est B. La vérité implicitement contenue dans le syllogisme hypothétique, si A est, B est, se trouve explicitement formulée dans celui-ci.

Rigoureusement parlant, ce n’est donc plus un syllogisme, puisque son moyen-terme embrasse ou comprend absolument et totalement les extrêmes. Ce n’est plus un syllogisme que nous avons sous les yeux, c’est