à l’Idée générale dont ils sont la vivante expression.
Tout ceci se trouve implicitement exprimé dans cette forme :
Mais ce que nous voyons enveloppé ou sous-entendu dans cette forme disjonctive des jugements nécessaires, se traduit ouvertement et prend une forme manifeste dans les jugements du degré supérieur, dont il nous reste à parler, qui sont les jugements idéals ou selon l’idée.
On voit qu’il ne faut pas beaucoup de jugement pour porter un jugement qualitatif ou d’aperception, comme ceux dont nous avons parlé en commençant : Ce violet est bleu, la neige est blanche. Les jugements réfléchis sont déjà d’un ordre supérieur ; les jugements nécessaires les surpassent encore tous les deux ; mais les plus élevés de tous sont ceux conformes à l’idée, et par lesquels on juge ce qui est selon ce qu’il doit être. Nous employons à cet effet les mots de bon, mauvais, vrai, faux, beauté, laideur, vertu, mensonge, etc., qui portent tous sur la vérité ou sur la réalité absolue des choses, c’est-à-dire sur leur idée ; car les choses n’étant