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Page:Hegel - La Logique subjective, Ladrange, 1854.djvu/72

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LOGIQUE SUBJECTIVE.

point l’absolu, puisqu’elles sont soumises aux conditions du temps et du lieu, il peut se faire que leur individualité ou leur être actuel soit ou ne soit pas conforme à la généralité idéale qui est l’éternité ; et c’est ce que ces mots servent à traduire. Dans les jugements de cette famille, la copule est a acquis toute la valeur et toute l’énergie quelle peut avoir.

La première forme de ces jugements est purement assertorique. Elle affirme sans laisser place au doute. Exemple : Cette action est bonne ; cette maison est belle. Les doutes qui pourraient exister ne sont ni prévus, ni résolus à l’avance ; et par conséquent, ce jugement, qui est assertorique dans sa forme, reste en réalité problématique.

La seconde forme, qui est celle des jugements problématiques, est donc plus avancée d’un pas vers la vérité, puisqu’elle se donne ouvertement pour ce qu’elle est. Exemple : Considérée de tel point de vue, cette maison est bonne. Mais ne elle résout pas le doute qu’elle exprime, et, par conséquent, elle postule d’elle-même une forme plus complète, qui est la forme apodictique.

Les jugements apodictiques tendent par eux-mêmes et par leur forme à lever toute incertitude, à repousser toute objection, en définissant d’une manière nette et