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Page:Hegel - La Logique subjective, Ladrange, 1854.djvu/75

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DES JUGEMENTS.
CHAPITRE III.
DU SYLLOGISME Ou RAISONNEMENT.

La dernière forme que prennent les jugements idéals en se développant, et que nous avons nommé, apodictique, comme lorsque nous disons : Cette maison bâtie de telle ou telle manière est belle ou n’est pas belle, cette forme est déjà presque un syllogisme ; car le syllogisme ne fait que mettre au jour ce que le jugement tient caché dans son sein. Nous venons de voir, en effet, que le général, le particulier et l’individuel, dont la réunion constitue l’essence propre de l’idée, sont implicitement contenus dans le jugement apodictique, tandis qu’ils sont expressément énoncés dans la forme appelée syllogisme qui les exprime ouvertement tous les trois, et qui les tire des formes antérieures appelées notions