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Page:Hegel - La Logique subjective, Ladrange, 1854.djvu/77

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DES JUGEMENTS.

revient, sous celle de syllogisme, à son unité ou à sa totalité essentielle.

Nous avons vu précédemment que l’objet propre de tout jugement est de nous montrer que l’individuel I est le général G ; ce que nous avons ainsi formulé :

I — G.

Le syllogisme exprime exactement la même chose ; et de là vient que, dans sa conclusion, le sujet se nomme petit-terme ou terme mineur, et le prédicat grand-terme ou terme majeur. Par ces expressions, les logiciens ont pour ainsi dire avoué, malgré eux, ce que nous venons d’exposer. Mais si le syllogisme dit la même chose que le jugement, il ne l’exprime pas de la même manière. Dans le jugement, toute la force de la vérité porte sur la copule est. Le syllogisme affirme d’une manière plus catégorique ou plus expresse, en substituant à la copule est un terme intermédiaire qui en développe ou en exprime pour ainsi dire le contenu. Ce nouveau terme que le syllogisme introduit se nomme moyen-terme, son rôle étant d’unir les extrêmes du syllogisme, en prenant cette forme développée que n’a point la copule est, chargée de remplir le même office dans les jugements.

Cette expression de moyen-terme semble rappeler,