si lourd ? J’y déposerai en même temps mon amour et mes souffrances.
Belles et pures étoiles d’or, saluez ma bien-aimée dans son lointain pays. Dites-lui mon cœur toujours malade, ma pâleur et ma fidélité.
Enveloppe-moi de tes caresses, ô belle femme, bien-aimée !
Entoure-moi de tes bras et de tes jambes et de tout ton corps flexible.
C’est ainsi que le plus beau des serpents procéda avec le bien heureux Laocoon.
Je ne crois pas au ciel dont parle la prêtraille ; je ne crois qu’à tes yeux qui, pour moi, sont le ciel.
Je ne crois pas au Seigneur Dieu dont parle la prêtraille ; je ne crois qu’à ton cœur et n’ai pas d’autre Dieu.
Je ne crois pas au Diable, à l’Enfer et à ses tourments ; je ne crois qu’à tes yeux et à ton cœur perfide.
Amitié, amour, pierre philosophale, j’entendais célébrer ces trois choses ; je les ai célébrées et je les ai cherchées, mais hélas ! je ne les ai jamais rencontrées.
Les fleurs regardent toutes vers le soleil étincelant ; tous les fleuves prennent leur course vers la mer étincelante.
Tous les lieder vont voltigeant vers mon étincelante aimée. Emportez-lui mes larmes et mes soupirs, ô lieder tristes et dolents !