péché philosophique, de magie, d’astrologie, d’idolâtrie, etc.
On a reproché ces assertions aux magistrats (23). Cependant, si, lors de l’affaire des jésuites, les magistrats n’avoient en France que peu de crédit et d’autorité ; si la position des parlements par rapport aux jésuites étoit telle qu’ils ne pussent opérer le bien public que sous des prétextes et par des motifs différents de ceux qui les déterminoient réellement ; pourquoi n’en eussent-ils pas fait usage, et n’eussent-ils pas profité du mépris où tomboient les livres et la morale des jésuites pour délivrer la France de moines devenus si redoutables par leur pouvoir, leurs intrigues, leurs richesses, leur ambition (24), et surtout par les moyens que leur constitution leur fournissoit pour s’asservir les esprits ?