Livre:Helvétius - Œuvres complètes d’Helvétius, tome 10.djvu
Apparence
Titre | Œuvres complètes d’Helvétius, De l’Homme |
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Volume | tome 10 |
Auteur | Claude-Adrien Helvétius |
Maison d’édition | P. Didot |
Lieu d’édition | Paris |
Année d’édition | 1795 |
Bibliothèque | Bibliothèque nationale de France |
Fac-similés | djvu |
Avancement | À valider |
Série | 1 — 2 — 3 — 4 — 5 — 6 — 7 — 8 — 9 — 10 — 11 — 12 — 13 — 14 |
Pages
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SECTION VI.
Des maux produits par l’ignorance. Que l’ignorance n’est point destructive de la
mollesse ; qu’elle n’assure point la fidélité des sujets ; qu’elle juge sans examen les questions les plus importantes. Celles du luxe citées en exemples. Des malheurs où ces jugements peuvent quelquefois précipiter une nation. du mépris et de la haine qu’on doit aux protecteurs de l’ignorance.
Qu’elle s’oppose à toute réforme utile dans les gouvernements.
Qu’elle y éternise les abus, et rend les hommes incapables de cette attention opiniâtre qu’exige l’examen de la plupart des questions politiques.
La question du luxe prise pour exemple.
Qu’on ne peut la résoudre sans un certain nombre d’observations, et sans attacher d’abord des idées nettes à ce mot luxe.
Chap. III. Du luxe,
Si la plupart des maux dont on accuse le luxe ne seroient point l’effet et du partage trop inégal des richesses nationales, et de la division des intérêts des citoyens.
Que, pour s’assurer de ce fait, il faut remonter aux premiers motifs qui déterminent les hommes à se réunir en sociétés.
Chap. VII. De la multiplication des hommes dans un état, et de ses effets,
Chap. VIII. Division d’intérêt des citoyens produite par leur multiplication,
Des effets de ce partage.
Qu’elle est une suite nécessaire de l’introduction de l’argent dans un état.
Chap. XII. Du pays où l’argent n’a point cours,
Chap. XIII. Quels sont dans les pays où l’argent n’a point cours les principes productifs de la vertu,
Chap. XIV. Des pays où l’argent a cours,
Que les citoyens y restent sans principe d’action.
Chap. XVI. Des divers principes d’activité des nations,
Chap. XVII. De l’argent considéré comme principe d’activité,
Des maux qu’occasionne l’amour de l’argent.
Si, dans l’état actuel de l’Europe, le magistrat éclairé doit desirer le trop prompt affoiblissement d’un tel principe d’activité.
Chap. XVIII. Ce n’est point dans le luxe, mais dans sa cause productrice, qu’est le principe destructeur des empires,
Qu’il suit de l’examen peut-être encore superficiel de cette question du luxe, qu’on ne peut apporter trop de soins à l’examen de toute question de cette espece, et que l’ignorance est d’autant plus funeste aux nations, que c’est uniquement de la bonté de leurs lois que dépend leur bonheur.
SECTION VII.
Les vertus et le bonheur d’un peuple sont l’effet, non de la sainteté de sa religion, mais de la sagesse de ses lois.
Chap. III. Quelle espece de religion seroit utile,
Que ce seroit celle qui forceroit les hommes à s’éclairer.
Que l’inconséquence et le crime est, dans presque tous les hommes, l’effet de l’ignorance.
Que plus de conséquence dans les esprits la rendroit plus nuisible.
Que les principes spéculatifs ont heureusement peu d’influence sur la conduite des hommes ; qu’ils la reglent sur les lois, et non sur leur croyance.
Que le gouvernement des jésuites en est une preuve.
Des moyens qu’il leur fournit de faire trembler les rois ; et d’exécuter les plus grands attentats.
Chap. VII. Du moment où l’intérêt des jésuites leur commande un grand attentat,
Quelle secte on pouvoit leur opposer.
Chap. VIII. Des moyens employés pour détruire les jésuites,
Qu’on doit aux jésuites la connoissance de ce que peut la législation.
Que, pour la créer parfaite, il faut, ou, comme
un S. Benoît, avoir un ordre religieux, ou, comme un Romulus ou un Penn, avoir un empire ou une colonie à fonder.
Qu’en toute autre position on peut proposer mais difficilement établir d’excellentes lois.
Je prouve qu’il n’est rien d’impossible aux lois ; mais que, pour fixer le degré auquel elles peuvent porter la félicité des peuples, il faut préliminairement connoître ce qui constitue le bonheur de l’individu.
SECTION VIII.
De ce qui constitue le bonheur des individus ; de la base sur laquelle on doit édifier la félicité nationale, nécessairement composée de toutes les félicités particulieres.
Que la solution de cette question suppose la connoissance des occupations différentes dans lesquelles les hommes consomment les diverses parties de la journée.
Que cet emploi est à-peu-près le même dans toutes les professions ; que tous les hommes, par conséquent, pourroient être également heureux.
Chap. III. Des causes du malheur de presque toutes les nations,
Que le défaut de bonnes lois, que le partage trop inégal des richesses nationales, sont les causes de ce malheur presque universel. Mais est-il possible de mettre les citoyens dans l’état d’aisance requis pour leur bonheur ?
Que c’est à l’imperfection des lois qu’on doit souvent la soif insatiable de l’or.
Qu’entre ces motifs un des plus puissants c’est l’ennui.
Chap. VII. Des moyens inventés par les oisifs contre l’ennui,