Page:Helvétius - Œuvres complètes d’Helvétius, tome 10.djvu/49

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
52
DE L’HOMME,

Un peuple nombreux n’est-il point, comme les Grecs et les Suisses, divisé en un certain nombre de républiques fédératives ; ne compose-t-il, comme en Angleterre, qu’un seul et même peuple ? alors les citoyens, en trop grand nombre et trop éloignés les uns des autres pour y délibérer sur les affaires générales, sont forcés de nommer des représentants pour chaque bourg ; ville, province, etc. Ces

    anciens. En conséquence, point de moyens qu’ils n’aient employés pour la diminuer. L’amour socratique en Crete en fut un. Cet amour, dit M. Goguet conseiller au parlement, y étoit autorité par les lois de Minos.

    Un jeune homme loué pour tant de temps s’échappoit-il de la maisons de son amant ? il étoit cité devant le magistrat, et, par l’autorité des lois, remis jusqu’au temps convenu entre les mains de ce