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SOMMAIRE.
ne soit réductible à un fait,
Que tout fait simple est à la portée des esprits les plus communs ; qu’en conséquence il n’est point de vérité, soit découverte soit à découvrir, à laquelle ne puissent atteindre les hommes communément bien organisés.
Chap. XXIV. Que l’esprit nécessaire pour saisir les vérités déjà connues suffit pour s’élever aux inconnues,
Que si tous les hommes communément bien organisés peuvent percer jusqu’aux plus hautes vérités, tous ont par conséquent une égale aptitude à l’esprit.
Telle est la conclusion de la seconde section.


SECTION III.

Des causes générales de l’inégalité des esprits.

Chap. I. Quelles sont ces causes ?
Qu’elles se réduisent à deux.
L’une est le desir inégal que les hommes ont de s’instruire.