Page:Helvétius - Œuvres complètes d’Helvétius, tome 13.djvu/219

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

freres jésuites d’un domaine qu’ils ont acquis auprès de mon château. Ils l’avoient usurpé sur des orphelins, et avoient obtenu lettres royaux pour avoir permission de garder la vigne de Naboth. Je les fais déguerpir, mors-dieu, je leur fais rendre gorge ; et la providence me bénit. Je n’ai jamais eu un plaisir plus pur. Je suis un peu le maître chez moi, par parenthese. Vous ai-je dit que le frere et le fils d’Omer sont venus chez moi et comme ils ont été reçus ? Vous ai-je dit que j’ai envoyé Pierre au roi, et qu’il l’a mieux reçu que le discours et le mémoire de le Franc de Pompignan ? Il peut savoir qu’il n’a point de sujets plus fideles que nous, ni de plus capables de faire sentir le ridicule des cuistres qui voudroient renouveler les temps de la fronde.

N’avez-vous pas bien ri du voyage