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ARGUMENT.

Le progrès des connoissances peut seul faire le bonheur général et particulier. Les rois instruits verront que le plaisir de faire du bien est le seul plaisir réel que donnent les grandeurs. Les hommes éclairés et bien gouvernés se rendront heureux en contribuant au bonheur des autres. Mais le monde est encore loin de cet état. Sous le joug de l’oppression des rois et des prêtres, le sage doit jouir des arts, du plaisir d’aimer, et de celui d’éclairer les hommes autant qu’il lui est possible. Fable d’Oromaze et d’Ariman.