Page:Helvétius - Œuvres complètes d’Helvétius, tome 14.djvu/60

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femmes qui ont encore des prétentions, et auprès desquelles il ne veut qu’être poli, et paroître bien élevé. Mais aussi ne les flattez-vous pas trop ? Passe pour les prêtres. En faisant leur part de gâteau à ces cerberes de l’église, vous les faites taire sur votre religion ; sur le reste ils ne vous entendront pas. Nos robins ne sont en état ni de vous lire ni de vous juger. Quant aux aristocrates et à nos despotes de tout genre, s’ils vous entendent, ils ne doivent pas trop vous en vouloir ; c’est le reproche que j’ai toujours fait à vos principes. Souvenez-vous qu’en les discutant à la Brede je convenois qu’ils s’appliquoient à l’état actuel ; mais qu’un écrivain qui vouloit être utile aux hommes devoit plus s’occuper de maximes vraies dans un meilleur ordre de choses à venir, que de consacrer celles qui sont dangereuses, du mo-