Page:Helvétius - Œuvres complètes d’Helvétius, tome 14.djvu/66

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averti trop tard que ses courtisans l’ont trompé.

Vous voyez que par intermédiaires j’entends les membres de cette vaste aristocratie de nobles et de prêtres dont la tête repose à Versailles, qui usurpe et multiplie à son gré presque toutes les fonctions du pouvoir par le seul privilege de la naissance, sans droit, sans talent, sans mérite, et retient dans sa dépendance jusqu’au souverain, qu’elle sait faire vouloir et changer de ministre selon qu’il convient à ses intérêts.

Je finirai, mon cher président, par vous avouer que je n’ai jamais bien compris les subtiles distinctions sans cesse répétées sur les différentes formes de gouvernements. Je n’en connois que de deux especes ; les bons et les mauvais : les bons, qui sont encore à faire ; les mauvais, dont tout l’art est,