Page:Helvétius - Œuvres complètes d’Helvétius, tome 3.djvu/16

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dire que la pie est noire, et que l’eau trouble est claire ; il lui accorde tout : nous ne savons plus où nous en sommes ; d’un ambesas elle fait un terne, d’un double-deux un quine ; elle a le dé et la chance : le jour que Dieu en fit sa mere fut bien fatal pour nous. »

On seroit sans doute peu édifié d’un tel miracle, et l’on riroit pareillement de cet autre miracle, tiré des Lettres édifiantes et curieuses sur la visite de l’évêque d’Halicarnasse, et qui m’a paru trop plaisant pour résister au desir de le placer ici.

Pour prouver l’excellence du baptême, l’auteur raconte « qu’autrefois, dans le royaume d’Arménie, il y eut un roi qui avoit beaucoup de haine contre les chrétiens ; c’est pourquoi il persécuta la religion d’une manière bien cruelle. Il mé-