Page:Helvétius - Œuvres complètes d’Helvétius, tome 3.djvu/17

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ritoit bien que Dieu l’eût alors puni : cependant Dieu, infiniment bon, qui ouvrit le cœur à S. Paul pour le convertir lorsqu’il persécutoit les fideles, ouvrit aussi le cœur à ce roi pour qu’il connût la sainte religion. Aussi arriva-t-il que le roi, tenant son conseil dans le palais avec les mandarins pour délibérer sur les moyens d’abolir entièrement la religion chrétienne dans le royaume, le roi et les mandarins furent aussitôt changés en cochons. Tout le monde accourut aux cris de ces cochons, sans savoir quelle pouvoit être la cause d’une chose aussi extraordinaire. Alors il y eut un chrétien, nommé Grégoire, qui avoit été mis à la question le jour de devant, qui accourut au bruit, et qui reprocha au roi sa cruauté envers la religion. Au discours que