Page:Helvétius - Œuvres complètes d’Helvétius, tome 3.djvu/75

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l’habitant d’Antioche méprisoit jadis dans l’empereur Julien cette simplicité de mœurs et cette frugalité qui lui méritoient l’admiration des Gaulois. La différence de religion, et par conséquent d’opinion, déterminoit dans le même temps des chrétiens plus zélés que justes à noircir, par les plus infâmes calomnies, la mémoire d’un prince qui, diminuant les impôts, rétablissant la discipline militaire, et ranimant la vertu expirante des Romains, a si justement mérité d’être mis au rang de leurs plus grands empereurs[1].

    nois de sauvage, dit le Caraïbe, que l’Européen, qui n’adopte aucun de mes usages ». De l’Orig. et des Mœurs des Caraïbes, par la Borde.

  1. On grava, à Tarse, sur le tombeau de Julien : Ci gît Julien, qui perdit la vie sur les bords du Tigre. Il fut un