nuisibles au public, qui n’accorde, comme je l’ai prouvé dans le discours précédent, les titres de vertueuses ou de spirituelles qu’aux actions et aux idées qui lui sont utiles. Or l’amour de la gloire est entre toutes les passions la seule qui puisse toujours inspirer des actions et des idées de cette espece. Elle seule enflammoit un roi d’orient, lorsqu’il s’écrioit : « Malheur aux souverains qui commandent à des peuples esclaves ! Hélas ! les douceurs d’une juste louange, dont les dieux et les héros sont si avides, ne sont pas faites pour eux. Ô peuples, ajoutoit-il, assez vils pour avoir perdu le droit de blâmer publiquement vos maîtres, vous avez perdu le droit de les louer. L’éloge de l’esclave est suspect. L’infortuné qui le régit ignore toujours s’il est digne d’estime ou de mépris. Eh !
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