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de lumineux, etc. qu’on joint au mot esprit ; c’est qu’enfin l’on n’a point regardé ces épithetes comme l’expression des effets différents que font sur nous et les diverses especes d’idées et les différentes manieres de les rendre. C’est pour dissiper l’obscurité répandue sur ce sujet que je vais, dans les chapitres suivants, tâcher de déterminer nettement les idées différentes qu’on doit attacher aux épithetes souvent unies au mot esprit.


CHAPITRE IV

De l’esprit fin, de l’esprit fort.


Dans le physique, on donne le nom de fin à ce qu’on n’apperçoit point sans quelque peine. Dans le moral, c’est-à-dire en fait d’idées et de senti-