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positions renfermées dans ce mot[1] ; mais il est peu d’hommes d’esprit.

On donne encore le nom d’idées fines aux idées rendues par un tour obscur, énigmatique et recherché. C’est moins à l’espece des idées qu’à la maniere de les exprimer qu’en général on attache le nom de fin.

Dans l’éloge de M. le cardinal

  1. Il en est de même de cet autre mot de M. de Fontenelle : En écrivant, disoit-il, j’ai toujours tâché de m’entendre. Peu de gens entendent réellement ce mot de M. de Fontenelle. On ne sent point comme lui toute l’importance d’un précepte dont l’observation est si difficile. Sans parler des esprits ordinaires, parmi les Malebranche, les Leibnitz, et les plus grands philosophes, que d’hommes, faute de s’appliquer ce mot de M. de Fontenelle, n’ont pas cherché à s’entendre, à décomposer leurs principes,