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les traits du dieu de la raillerie, c’est-à-dire sous la figure d’un homme qui considere tout avec un ris malin et un œil moqueur ? Or ces deux portraits si différents nous donneroient assez exactement la différence de l’esprit des Grecs au nôtre. Sur quoi j’observerai que, dans chaque siecle, un peintre ingénieux donneroit à l’esprit une physionomie différente, et que la suite allégorique de pareils portraits seroit fort agréable et fort curieuse pour la postérité, qui, d’un coup-d’œil, jugeroit de l’estime ou du mépris que dans chaque siecle on a dû accorder à l’esprit de chaque nation.



FIN DU TOME CINQUIEME.