Page:Helvétius - Œuvres complètes d’Helvétius, tome 5.djvu/84

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vers que Charles IX adresse à Ronsard[1].

Je n’ajouterai qu’un mot à ce que je viens de dire : c’est qu’assez semblables à ces artifices qui, rapidement élancés dans les airs, les parsement d’étoiles, éclairent un instant l’horizon, s’évanouissent et laissent la nature dans une nuit plus profonde, les arts et les sciences ne font, dans une

    tres par ignorance, se voyoient, pour ainsi dire, chassés de leur patrimoine, cabalerent contre Ramus, et le firent exiler.

  1. Voici les vers que le monarque écrivoit au poëte :

    L’art de faire des vers, dût-on s’en indigner,
    Doit être à plus haut prix que celui de régner.
    Ta lyre, qui ravit par de si doux accords,
    T’asservit les esprits dont je n’ai que les corps ;
    Elle t’en rend le maître, et te sait introduire
    Où le plus fier tyran ne peut avoir d’empire.