susceptible que de deux especes de plaisir et de peines ; l’une sont les peines et les plaisirs physiques ; l’autre sont les peines et les plaisirs de prévoyance ou de mémoire.
sique. Deux exemples seront la preuve de cette vérité.
Qui nous fait aimer jusqu’au petit jeu ? seroient-ce les sensations agréables qu’il excite en nous ? Non. On l’aime parcequ’il nous délivre de la peine de l’ennui, et nous soustrait à cette absence d’impression toujours sentie comme un malaise et une douleur physique.
Qui nous fait aimer le gros jeu ? L’amour de l’argent. Qui nous fait aimer l’argent ? Le goût des commodités, le besoin des amusements, le desir de s’arracher à des peines et de se procurer des plaisirs physiques.
En est-il ainsi du plaisir intérieur éprouvé lorsqu’on secours un malheureux, lorsqu’on fait un acte de libéralité ?