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toire de l’esprit humain, et c’est de leurs principes qu’on s’éleve à de nouvelles découvertes.
Je ne serai point le panégyriste de cet ouvrage ; mais j’assurerai le public que, toujours de bonne foi avec moi-même, je n’ai rien dit que je n’aie cru vrai, et rien écrit que je n’aie pensé.
Peut-être ai-je encore trop ménagé certains préjugés : je les ai traités comme un jeune homme traite une vieille femme, auprès de laquelle il n’est ni grossier ni flatteur. C’est à la vérité que j’ai consacré mon premier respect ; et ce respect donnera sans doute quelque prix à cet écrit. L’amour du