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Page:Helvétius - Œuvres complètes d’Helvétius, tome 8.djvu/108

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SECTION II, CHAP. XX.

moine, se répéter quelquefois,

Qu’est-ce qu’un capucin devant une planete ?

Faut-il, pour fonder sur des faits l’orgueilleuse prétention de l’homme, supposer, comme dans certaines religions, qu’abandonnant le ciel pour la terre, la divinité, sous la forme d’un poisson, d’un serpent, d’un homme, y venoit jadis en bonne fortune converser avec les mortels ? Faut-il, pour preuve de l’intérêt que le ciel prend aux habitants de la terre, publier des livres où, selon quelques imposteurs, sont renfermés tous les préceptes et les devoir que Dieu prescrit à l’homme ?

Un tel livre, si l’on en croit les musulmans, composé dans le ciel, fut apporté sur la terre par l’ange Gabriel, et remis par cet ange à Mahomet. Son nom est le Koran. En ouvrant ce livre on le trouve sus-