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NOTES DE LA SECTION II.

par un seul principe tous les phénomenes physiques de la nature ; mais, toujours en garde contre ces principes, qu’on les regarde simplement comme une des clefs différentes qu’on peut successivement essayer, dans l’espoir de trouver enfin celle qui doit ouvrir le sanctuaire de la nature. Que sur-tout l’on ne confonde point ensemble les contes et les systêmes : ces derniers veulent être appuyés sur un grand nombre de faits ; ce sont les seuls qu’on puisse enseigner dans les écoles publiques, pourvu néanmoins qu’on n’en soutienne point encore la vérité cent ans après que l’expérience en a démontré la fausseté.

(31) Pourquoi, demandoit-on à un certain cardinal, fut-il en tous les temps des prêtres, des religions, et des sorciers ? C’est, répondit-il, qu’en tous les temps il fut des abeilles et des frêlons, des laborieux et des paresseux, des dupes et des frippons.

(32) Sans examiner s’il est de l’intérêt