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Page:Helvétius - Œuvres complètes d’Helvétius, tome 8.djvu/283

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DE L’HOMME, etc.

tiens courtisent son amitié, tous s’efforcent, par leurs députations et leurs ambassadeurs, de légitimer autant qu’il est en eux les crimes de l’usurpateur. Personne alors ne s’indigna de la bassesse avec laquelle on recherchoit cette alliance. L’injustice n’est donc jamais méprisée que dans le foible. Or, si le principe moteur des monarques et des nations entieres l’est des individus qui les composent, on peut donc assurer qu’uniquement occupé d’accroître sa considération, l’homme n’aime dans la justice que la puissance et la félicité qu’elle lui procure.

C’est à ce même motif qu’il doit son amour pour la vertu.


fin du tome huitieme.