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NOTES DE LA SECTION IV.

soit lever la tête ou les mains, on les lui assommoit. Enfin on lui coupa les parties honteuses, qu’on lui enfonça dans la gorge, et on l’étouffa ainsi ; ensuite on lui coupa la tête, et l’on jeta le tronc sur le rivage. Les catholiques déchiroient de leurs mains les enfants qu’ils arrachoient au berceau ; ils faisoient rôtir les petites filles toutes vives, leur coupoient les mamelles, et les mangeoient ; ils coupoient à d’autres le nez, les oreilles, et les autres parties du corps ; ils remplissoient la bouche de quelques uns de poudre à canon, et y mettoient le feu ; ils en écorchoient tout vifs ; ils en tendoient la peau devant les fenêtres de Lucerne ; ils arrachoient la cervelle à d’autres, qu’ils faisoient rôtir et bouillir pour en manger. Les moindres supplices étoient de leur arracher le cœur, de les brûler vifs, de leur couper le visage, de les mettre en mille morceaux, et de les noyer. Mais ils se