tale immense, ne présentent qu’un vain simulacre de puissance, et qui, maintenant sans force pour résister à l’attaque d’un seul des princes des chrétiens, échoueroit devant le rocher de Malte, et ne jouera peut-être plus de rôle en Europe.
Quel spectacle offre la Perse ? Des habitants épars dans de vastes régions infestées de brigands, et vingt tyrans qui, le fer en main, se disputent des villes en cendres et des champs ravagés.
Qu’apperçoit-on dans l’Inde, dans ce climat le plus favorisé de la nature ? Des peuples paresseux, avilis par l’esclavage, et qui, sans amour du bien public, sans élévation d’ame, sans discipline, sans courage, végetent sous le plus beau ciel du monde (26) ; des peuples enfin dont toute la puissance ne soutient pas l’effort d’une