homme qui ne croit pas au conte de ma mere-l’Oie.
Se peut-il que des hommes couverts des haillons de la pénitence et du masque de la charité aient en tous temps été les plus atroces ?
En anathématisant le calender ou le derviche, le moine ignore-t-il qu’aux yeux de ce derviche le vrai impie, le vrai scélérat, est ce chrétien, ce pape, ce moine qui ne croit pas à Mahomet ? Faut-il qu’éternellement condamnée à la stupidité chaque secte approuve en elle ce qu’elle déteste dans les autres ?
Qu’on se rappelle quelquefois la parabole ingénieuse d’un peintre célebre. Transporté, dit-il, en rêve aux portes du paradis, le premier objet qui frappe mes yeux est un vieillard vénérable ; à ses clefs, à sa tête chauve, à sa longue barbe, je reconnois saint