Page:Hennique – Deux nouvelles, 1881.djvu/138

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Benjamin Rozes, il retourna chez lui.

Pendant quinze longues journées, il vint de même à sa propriété, afin de se distraire, tout vibrant d’intentions, mais les distractions ne voulaient plus de lui, et ses projets s’éloignaient comme l’eau de la rivière, de façon monotone. Néanmoins il s’acharnait à revenir.

Et une après-midi, plongé dans son étrange sommeil, il se tenait assis contre le tamaris, quand une grosse voix le réveilla en sursaut :

— Hé !… Benjamin.

— Quoi ? fit-il… Tiens !… Alfred…

— La porte est-elle ouverte ?

— Je crois que oui.

Un homme entra, les mains ornées de gants beurre frais. Il avait le