Page:Hennique – Deux nouvelles, 1881.djvu/139

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visage couperosé, l’œil vitreux, une moustache grise, taillée en brosse. C’était le frère de M. Rozes qui se décidait à lui revenir, bien que, huit mois auparavant, des affaires d’intérêts les eussent à peu près brouillés.

— Eh bien, demanda-t-il ?

— Ça ne va toujours guère, répondit Benjamin.

— Pourquoi n’es-tu pas à Paris ?

— Ah oui,… c’est vrai !… Paris… Je n’y avais pas pensé.

— Ton Pédoussault est un filou.

— C’est que,… déclara Benjamin.

— Quoi ?

— Il ne sera peut-être pas content.

— Qu’est-ce que ça te fait ?… Je quitte ta femme… Nous sommes