Page:Hennique – Deux nouvelles, 1881.djvu/39

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— Bon, je suis sûr que tu préfères ton infecte forêt de Fontainebleau ? n’est-ce pas ?

— Mon infecte forêt !… mon infecte forêt !… reprenait l’autre en haussant les épaules.

— Ton ignoble forêt, si tu le préfères… Ah ! tu sais, voilà trop longtemps qu’on nous bassine avec cette forêt-là… D’abord, je te défie de m’y trouver un seul arbre vrai, on les rend pittoresques aussitôt qu’ils commencent à pousser. On y a mis des rochers en carton-pâte.

— Tout ça, c’est des paradoxes, répliqua vertement le peintre ; il y a des gens qui soutiennent aussi que la neige n’est pas blanche partout.

— Non, elle n’est pas blanche partout… Tiens ! arrive, je vais te mon-