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Page:Hennique – Deux nouvelles, 1881.djvu/93

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— Vois-tu, grand-père… ils sont contents.

Dégoûté de la vie, Benjamin Rozes donna un tour à la manivelle, et les eaux tombèrent, s’entourant d’une dernière fraîcheur.

La petite fille demeura très-sotte, avec des envies de pleurer qui lui faisaient trembler les lèvres.

Contre la maison, trois grenadiers, plusieurs lauriers-roses, dans des caisses nouvellement peintes, étaient rangées en bataille ; debout sur un fouillis d’arbustes, au bout de la cour, une barrière plantée en un mur bas, séparée en deux par une porte, permettait d’apercevoir une corbeille de géraniums roses, et plus loin, la tige vermeille d’un ricin à larges feuilles.