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PŒUF.

Il secoua la tête, gémit quelque chose, mais vite un gendarme lui banda les yeux.

Alors, chaque personne s’éloigna de ce pestiféré ; pendant que s’avançait en bon ordre, au port d’armes, sur deux rangs, une douzaine d’hommes : sergents, caporaux et soldats chevronnés, sous les ordres d’un adjudant, le sabre au poing. Ils s’arrêtèrent à cinq ou six mètres de Pœuf.

L’adjudant leva son sabre ; les douze hommes ajustèrent ; le sabre s’abaissa, en deux reprises, et une effroyable détonation retentit, que des échos répercutèrent.