Page:Hennique - Pœuf, 1899.djvu/91

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L’hivernage arriva. Le ciel voyageait, un ciel d’ardoise que barbouillaient des nuées blanchâtres, des vapeurs safranées, des fumées d’un rouge opaque ; il s’éventrait, jetait une tapageuse averse, creusait des ruisseaux, changeait les ruisseaux en rivières, aplatissait l’herbe, cinglait les maisons, appesantissait les feuillées, dressait de prodigieux arcs-en-ciel dans de subites échauffourées de lumière ; puis, sous une brise